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LE RALLYE ROUTIER, C’EST :

- La course dans sa plus simple expression, sur sa moto de tous les jours, dans des régions pittoresques ;
- La plus ancienne discipline du sport motocycliste. 1ère épreuve "enregistrée": Lyon - Bourg en Bresse - Lyon le 25 mars 1906, et première épreuve de "vitesse sur route ouverte" organisée par l'UM Ain le 11 juin 1913
- Un Championnat de France de six épreuves mais
vous pouvez très bien n’en faire qu’une en vous procurant une licence « une épreuve » ;
- Plus de 100 pilotes à chaque épreuve.

1958 place de la République au Mans : départ du premier Rallye de la Sarthe (photo Jacques Méteyer)

 

LE RALLYE ROUTIER, MODE D’EMPLOI

IMAGINEZ…
- Un parcours routier fléché d’environ 80 kilomètres, à parcourir deux fois de jour et deux fois de nuit ;
- Des liaisons à la moyenne de 60 km/h sur routes ouvertes ;
- Des épreuves spéciales chronométrées sur routes fermées (parfois sur circuit comme à la Sarthe) où seul compte le temps effectué ;
- Des départs toutes les 30s, tant en spéciales qu’en liaison ;
- Des contrôles horaires (CH) tous les 20 kilomètres environ, afin de vérifier le respect de la moyenne et du parcours. Pour chaque minute de retard, vous êtes pénalisé de 15 secondes.

Le classement est établi en additionnant les éventuelles pénalités du routier et les temps réalisés en spéciales.

Départ sur le circuit Bugati                                   Spécial du Rallye de l'Ain 2015

Départ de l'étape de jour                                         Départ de l'étape de nuit

LE RALLYE ROUTIER, POUR QUI ?

POUR TOUS !

- Pour les champions qui font trembler le chrono et pour tous les autres venus se faire un bon coup de moto avec leur machine de tous les jours.
- Pas de qualification,
- Possibilité de prendre une licence sur place pour un rallye,
- Possibilité de ne participer qu’à l’étape de jour, et …

UNE BONNE AMBIANCE ASSUREE !

Dixit Serge NUQUES, champion de France des rallyes 2004 et vainqueur du Moto Tour 2004 et 2005 : « j’ai adoré l ‘ambiance de ce milieu, les soupes à l’oignon partagées entre pilotes après la dernière spéciale de nuit, les discussions sans fin jusqu’au petit matin où on allait se coucher dans nos bagnoles respectives ! » (MJ du 30/09/04) Et en matière d’ambiance, vous pouvez faire confiance à Sergeï, alias le Chevalier de Groland

LE RALLYE ROUTIER, AVEC QUOI ?

Une moto homologuée, conforme au code de la route (par exemple : celle que vous utilisez tous les jours !) et en bon état (pneumatiques, freins, suspensions, etc.)

VOUS ETES PRÊT A PARTICIPER A VOTRE PREMIER RALLYE !

Pas besoin de super préparation pour s’amuser, seulement quelques phares supplémentaires si vous voulez participer à l’épreuve de nuit, et un minimum de préparation pour vous conformer au règlement. En fonction de votre machine, vous serez engagé dans l’une des catégories suivantes :

 

 

125cc 4T et moto électrique de moins de 12Kw (dès 16 ans!)

 

 

 

 

 

 

 

SPORT 1 : Monocylindre jusqu'à 200cc 2 temps ou jusqu'à 400cc 4 temps.

Bicylindre 4 temps de moins de 500cc 4 temps.

 

 

 

 

 

SPORT 2 : Bicylindre de plus de 500cc et moins de 700cc 4T.

 

 

 

 

 

MONO : Autre monocylindres

 

 

 

 

 

 

ROADSTER : Bicylindres de plus de 700cc ; Tricylindre et plus à partir de 600cc

 

 

 

 

 

 

TOP SPORT : Autre multicylindres.

 

 

 

 

 

 

 

SCOOTER : Scooter à partir de 126cc

 

 

 

 

 

SIDE-CARS : Tous les side cars

 

 

 

 

 

 

ANCIENNES : toutes moto ou Side-car dont l'homologation est comprose entrele 01/01/1955 et le 31/12/1978.

 

 

 

 

 

CLASSIQUES : toutes moto ou Side-car dont l'homologation est comprose entre le 01/01/1979 et le 31/12/1990.

 

 

Le rallye routier, c’est la seule discipline où se côtoient 125 et 1300, voire 1800, sportives, roadsters, GT, supermotards et motos classiques, jeunots et papys. Alors, si vous voulez voir autre chose et rencontrer toutes sortes de gens, essayez le rallye !

C’EST QUOI, UNE SPECIALE ?

Le rallye de la Sarthe comprend deux types de spéciales bien différents :

- les spéciale sur circuit, sur lequel vous effectuerez des tours chronométrés précédés d’un tour de chauffe et d’un tour de reconnaissance. Les concurrents partent par séries (side-cars, sports et monos, top sports, etc.) de quarante motos maximum. Le temps pris en compte est le cumul des tours.

Circuit du Bugati, Rallye de la Sarthe 2015

- des spéciales sur route. C’est un parcours fermé à la circulation et sécurisé (commissaires, bottes de paille, liaisons radio…) sur lequel les concurrents partent de minute en minute et sont chronométrés. Comme vous pouvez l’imaginer, ces petites routes n’ont pas été prévues à cet effet et il faut tenir compte des conditions de course (état du revêtement, intempéries éventuelles, etc.). Vous faites chaque spéciale 2 à 6 fois (une à trois fois de jour et deux à trois fois de nuit)

Spéciale de , Rallye du Beaujolais 2015

Un départ de spéciale, Rallye de l'Ain 2015

Pour les épreuves spéciales sur route, attendez que le chronométreur ait fini son compte à rebours pour partir. Vous vous élancerez 30 seconde après le concurrent précédent (si tout va bien… montée d’adrénaline assurée !) Le chronométreur vous indiquera combien de temps il reste avant le départ (20 secondes, 10 secondes) puis décomptera les 5 dernières secondes. INUTILE DE LUI ARRACHER LE BRAS pour gagner quelques dixièmes : le chronométrage se fait par cellules et c’est VOUS qui déclenchez le chrono au moment où vous franchissez la ligne. Il n’y a que des pénalités à gagner si vous volez le départ ! Après l’arrivée de la spéciale, on vous arrêtera au POINT STOP pour vous donner votre temps, et surtout pour vérifier votre numéro. L’arrêt est court mais OBLIGATOIRE.

C’EST QUOI, UN PARCOURS DE LIAISON ?

C’est un parcours SUR ROUTES OUVERTES A LA CIRCULATION qui permet de relier les épreuves spéciales. L’objectif est de tenir une moyenne entre 50km/ et 60km/h. Cela a l’air d’un jeu d’enfant mais il faut tenir compte des contraintes suivantes :

- Vous devez RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE. Il n’est pas exclu que la gendarmerie poste des radars en particulier dans les agglomérations et mette les concurrents trop pressés hors course. Vous êtes prévenus !

- On emprunte peu de nationales et beaucoup de petites routes. Or, ces petites routes sont particulièrement piégeuses sans que l’organisateur recherche particulièrement les routes les plus pourries comme le disent les mauvaises langues : revêtement en mauvais état, gravillons, boue, rien ne manque !

AU FAIT, C’EST QUOI, UNE PENALITE ?

Le parcours routier est divisé en CONTROLES HORAIRES (ou CH) de 8 à 35 minutes environ.
A chaque départ de boucle (une le Samedi matin, deux le Samedi après-midi et deux la nuit), on vous remet un carton de pointage. (cliquez pour voir à quoi ça ressemble). Lorsque vous parvenez au CH, vous devez pointer à l’heure indiquée.
Exemple : je suis parti à 14 heures de La Suze, le premier CH fait 15 kilomètres donc 15 minutes, je dois pointer à 14h15. Quand j’arrive, l’horloge indique 14h15, je pointe et je repars. L’horloge indique 14h13. Je gare ma moto AVANT le panneau rouge représentant une horloge, j’attends 14h15 et je pointe. L’horloge indique 14h17, j’ai deux minutes de retard, je serai pénalisé de 30 secondes (7,5 secondes toute es 30 seconde de retard) qui seront rajoutées au cumul de tous les temps que j’aurai réalisés en spéciale. Qu’à cela ne tienne ! Je vais ouvrir la poignée et pointer deux minutes en avance au prochain CH… SURTOUT PAS. Je suis pénalisé AUSSI si je pointe en avance et je vais écoper de 30 secondes de pénalité supplémentaires. Le Temps perdu NE SE RATTRAPE JAMAIS. Quand une pénalité est prise, c’est irrémédiable !
En 2005, l’antique système de pointage par horodatrice a été remplacé par des TRANSPONDEURS.

Le principe :

- vous installez une patte de fixation sur votre moto. Ce support peut s’acheter lors du contrôle technique pour la somme de 10 euros. Il se fixe en quelques minutes sur la fourche de la moto à l’aide de rizlans.

- la société de chronométrage voue prête un transpondeur (= une petite boîte rectangulaire bourrée d’informatique et qui coûte une fortune !). Vous laissez une chèque de caution de 200 euros avant d’emporter votre trésor. Il est réputé pratiquement indestructible en cas de chute mais attention à ne pas le perdre !

- Quand l’horloge indique l’heure idéale, vous roulez à faible allure sur un « tapis magique » devant le CH qui enregistre votre temps de pointage.

- Vous récupérez une étiquette indiquant à quelle heure vous avez pointé.

- Vous collez cette étiquette sur votre carton de pointage.

Le commissaire de CH note à quelle heure vous avez pointé pour éviter toute contestation.

COMMENT ON FAIT POUR NE PAS PRENDRE DE PENALITES ?

Ne croyez pas ceux qui racontent qu’il faut rouler à 200 pour pointer à l’heure. Si c’était le cas, la Préfecture ne nous autoriserait jamais à organiser ! Même une 125 mono 4 temps plafonnant à 80 km/h en côte peut pointer à l’heure partout
Pour pointer à l’heure, il faut rouler régulièrement et NE PAS SE PERDRE !

COMMENT ON FAIT POUR NE PAS SE PERDRE ?

D’abord, le parcours est fléché. Apparemment, c’est simple, il suffit de suivre les flèches ! Attention toutefois, on peut ne pas en voir une et des petits malins ou des riverains irascibles s’amusent de temps en temps à enlever les flèches ou à les retourner sans que l’organisateur puisse en être tenu pour responsable. Seul le ROAD-BOOK fait foi.

MAIS C’EST QUOI, UN ROAD-BOOK ?

La plupart des débutants sont effrayés par cette liasse de feuilles aux signes bizarroïdes et certains en concluent à tort que ça ne sert à rien ou que ce n’est pas pour eux. Prenons un exemple :

Je commence ici ↑ à lire puis toujours vers le haut

Je suis la flèche en partant du bas: j'arrive à un T et au stop, je tourne à gauche. J’ai parcouru 450 mètres depuis le dernier changement de direction. J’ai parcouru 8,150 km depuis le début du CH

LE ROAD-BOOK, A QUOI CA SERT ?

A ne pas se perdre, tiens ! Huit jours avant l‘épreuve, vous recevrez le fameux road-book. Il est alors très recommandé d’aller RECONNAITRE le parcours routier et les spéciales en suivant les indications du road-book. C’est une question cruciale de sécurité et vous aurez beaucoup plus de chances de pointer à l’heure le jour de la course où vous devrez emporter le précieux road-book. Les habitués découpent les colonnes et les scotchent pour en faire un rouleau qu’ils mettent dans un dérouleur fabrication maison à base de boîte Tupperware ! Il ne reste plus qu’à dérouler au fur et à mesure du parcours ou à chaque CH. Des dérouleurs basiques ou plus sophistiqués se vendent aussi dans le commerce à partir de 40 € environ.

DERNIERS CONSEILS

Lisez attentivement le REGLEMENT PARTICULIER DE L’EPREUVE même si cela vous saoule ! Notamment, regardez bien ce qui concerne l’équipement et la sécurité, pour vous et votre machine. Notez aussi quand, combien de temps et à quel endroit vous avez droit à une assistance. (Pour les plus esseulés d’entre vous, l’assistance se fait notamment à une station service où vous pouvez faire le plein à tous les tours, même la nuit).

Enfin, n’hésitez pas à demander conseil aux autres concurrents que vous rencontrerez le jour du rallye et surtout pendant vos reconnaissances. Que vous tombiez sur quelqu’un qui joue la gagne ou sur le premier « poireau » venu, il serait bien rare qu’il ne soit pas prêt à discuter le coup. C’est ça, l’ambiance rallye !

QU’EST-CE QU’UNE LICENCE ?

Comme son nom l’indique, une licence est une autorisation de courir. La licence comporte une assurance pour le pilote incluant le remboursement des soins et le rapatriement en cas d’accident. La licence est donc OBLIGATOIRE pour participer à un rallye comme à n’importe quelle compétition moto.

Il existe différents types de licence… à différents prix ! A vous de choisir celle qui vous convient selon le nombre de rallyes auxquels vous souhaitez participer.

1) LA LICENCE NCO (nationale compétition )

Elle s’impose si vous voulez faire toute la saison car c’est la seule licence qui vous permet de marquer des points au championnat de France. La licence NCA n'est plus prioritaire.

Prix de la licence NCO en 2016 : 250 €

2) LA LICENCE UNE EPREUVE

Comme son nom l’indique, elle vous permet de participer à une seule épreuve. Cette licence s’acquiert sur place lors des vérifications administratives du rallye. Il n’est pas nécessaire d’adhérer à un club affilié à la FFM pour l’obtenir. En revanche, la présentation d’un certificat médical datant de moins d’un an est obligatoire. Demandez à votre médecin d’indiquer que vous êtes « apte à la pratique du sport motocycliste ».

Prix de la licence «UNE EPREUVE, UNE JOURNEE » en 2016 : 60 €

Prix de la licence «UNE EPREUVE, 2 JOURS ET PLUS » en 2016 : 100 €

IMPORTANT

Pour l'obtention de votre première licence NCO, vous devrez passer le CASM, Certificat d'Aptitude au Sport Motocycliste. Il s'agit d'un petit examen théorique visant à vous apprendre les règles élémentaires de sécurité en compétition (signification des drapeaux, etc.) Des sessions de CASM sont organisées dans toutes les ligues durant la période hivernale.

Renseignements sur le CASM : ffmoto.org

Si vous comptez prendre une licence nationale, les formalités peuvent durer quelques semaines. N’entamez pas vos démarches juste avant le premier rallye : tant que votre demande ne sera pas enregistrée à la FFM, vous serez obligé d’acheter une licence une épreuve pour participer à une compétition, et vous ne pourrez pas marquer de points au championnat de France.

La licence ENTRAINEMENT (NET) ne permet pas de participer à un rallye. Si vous souhaitez faire un rallye et quelques entraînements sur piste, prenez une licence NCO sans quoi vous serez obligé de racheter une licence « une épreuve » le jour du rallye, d’où une perte d’argent pour vous et des complications pour tout le monde ! (A titre indicatif, le prix de la licence « entraînement » est de 180 € en 2016.)

Texte du Moto club ASCOP

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